Des recherches ont récemment démontré que les effets du vieillissement sont, pour la plupart, réversibles et qu’à plus de 65 ans, les gens peuvent être en forme. Des arguments convaincants le prouvent. C’est une bonne nouvelle!
Freiner le vieillissement
Denis Fortier, un professionnel de la santé, auteur et conférencier, renverse la conception selon laquelle vieillir apporte son lot de difficultés et de douleurs. Les effets qui y sont généralement associés (diminution des capacités cognitives, perte de mobilité musculaire et d’autonomie, problèmes de mémoire, etc.) seraient réversibles, du moins en partie.
Il est généralement admis qu’au-delà de 40 ans, une personne commence à décliner. Or, ce ne serait pas tout à fait exact. C’est ce que les individus font de leur corps et comment ils le font interagir avec l’environnement qui importerait le plus. De saines habitudes de vie représenteraient le meilleur moyen de rester en santé et de subir le moins possible les effets du vieillissement.
Les habitudes gagnantes
Quatre pratiques nommées « le super 4 » sont vivement à privilégier. Il s’agit de :
- Ne pas fumer;
- Faire au moins 30 minutes d’exercice par jour à raison de cinq fois par semaine;
- Maintenir son indice de masse corporelle en dessous de 30;
- Manger sainement.
Adopter et cultiver ces saines habitudes réduirait de 78 % les risques de contracter une maladie chronique, comme le cancer, le diabète et l’Alzheimer, et pourrait augmenter l’espérance de vie de treize ans. Ces maladies sont devenues, aujourd’hui, des causes majeures de décès. Antérieurement, les infections étaient les principales responsables de la mortalité chez les humains.
À ces quatre habitudes à prendre pour prévenir les conséquences normalement liées au vieillissement s’ajoute celle d’avoir un sommeil adéquat. Se coucher et se lever aux mêmes heures, puis dormir suffisamment, se trouve à la base d’une hygiène de vie qui favorise le mieux-être et la longévité.
Le changement à tout âge
Prendre soin de son corps et de soi-même reste, par conséquent, la meilleure chose à faire pour continuer d’être performant – au travail et ailleurs -, apprendre facilement et préserver ses capacités.
Monsieur Fortier expose à ce sujet : « C’est un mythe que de croire qu’à partir de 50 ans, c’est normal d’avoir des pertes de mémoire. Est-ce que j’ai vérifié si je dors bien, je mange bien, je bouge bien, si je suis anxieux ou dépressif? La même logique s’applique pour la douleur. Associer la cause du problème au vieillissement directement, c’est ce qui devient un mythe destructeur et qui nous empêche de prendre soin de nous. »
Même à 80 ou à 90 ans, une personne est en mesure de renforcer ses muscles, de garder vivantes ses capacités cognitives et de bonifier son système cardiovasculaire. En ajoutant à sa routine des actes bénéfiques pour son corps et son moral et en réduisant ceux qui y nuisent, chacun pourra vieillir en beauté et en santé!