Connaissez-vous le RVER? Le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) a permis à de nombreux Québécois d’amasser plus de sous en vue de leur retraite.
Un constat frappant
D’ici 2061, ce sera plus d’un quart de la population qui aura atteint 65 ans. Il est alors impératif d’assurer le bien-être des aînés dans le présent et dans le futur.
Malheureusement, c’est un fait : 1 travailleur sur 2 n’a pas accès à un régime de retraite. Il est donc plus difficile pour ces gens d’amasser des économies. Certains sont même contraints de se serrer la ceinture, le temps de la retraite venu.
Travailleurs autonomes et associés
Pour pallier ce besoin criant, le gouvernement du Québec a instauré en 2014 le RVER, réservé aux travailleurs autonomes et aux associés.
Dès qu’une entreprise compte de 5 à 9 employés en date du 31 décembre d’une année, qu’elle n’offre pas un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), elle se qualifie pour le RVER. En l’espace d’un an, le régime devra être instauré, puisqu’il est tenu obligatoire par la CNESST, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.
Une marche à suivre simple
Pour ce faire, l’employeur n’a qu’à s’inscrire auprès d’un administrateur autorisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), par exemple une institution financière. Tous les employés ayant 18 ans et plus et qui ont offert 1 an de service continu seront automatiquement inscrits, mais pourront cesser ou réduire leur cotisation totale de 4 % du salaire brut par paie.
Il n’est pas obligatoire pour l’employeur de cotiser au RVER de ses employés. Toutefois, s’il le fait, les cotisations effectuées sont déductibles d’impôt, bloquées jusqu’à la retraite et n’entraînent pas de taxes à payer sur la masse salariale. De plus, l’adhésion d’une entreprise au RVER peut s’avérer attirante pour la main-d’œuvre et constituer ainsi un argument de plus pour postuler un emploi.
Les bons côtés du RVER
L’adhésion au RVER comporte plusieurs avantages pour le travailleur :
- Il n’y a aucune démarche à faire, puisque le tout est pris en charge par l’employeur;
- Les cotisations sont déductibles d’impôt, tout comme les REER;
- Elles sont prélevées à la source, ce qui permet d’obtenir une économie d’impôt immédiate;
- Les sommes amassées, comprenant le capital et l’intérêt, ne sont pas influencées par l’impôt tant qu’elles restent dans le compte.
- Même si le travailleur change d’employeur, les sommes lui appartiennent.
Au bout du compte, le but du gouvernement du Québec était de créer un régime adapté aux réalités du marché du travail et de favoriser le bien-être des aînés en devenir. Mission accomplie!
Pour davantage d’information sur le RVER, visitez le site de Retraite Québec.