La résidence pour aînés Les Jardins Lebourgneuf mise sur la technologie pour améliorer les soins prodigués. Elle s’est par conséquent dotée d’un système informatique avant-gardiste, à ce point efficace que le maire adjoint de Bordeaux et un gérontologue réputé français s’y sont intéressés de près.
La résidence pour personnes âgées Les Jardins Lebourgneuf fonctionne selon trois grands principes :
- La qualité de vie passe par la personnalisation;
- Le contrôle de la médication passe par la technologie;
- Les résidents doivent s’épanouir dans leur milieu de vie.
Ces principes combinés donnent d’excellents résultats, et celui qui concerne la technologie n’est pas en reste.
Un système informatique qui intéresse les Français
En effet, l’informatisation de l’entreprise est tellement efficace qu’elle est devenue un modèle prisé à l’étranger. Le 18 février dernier, les responsables de la résidence recevaient d’ailleurs Nicolas Brugère, maire adjoint de Bordeaux et responsable du dossier des aînés, et Sylvain Connangle, gérontologue, tous deux venus de la France pour connaître ce système informatisé performant.
Des données qui ont incité l’informatisation
L’idée de cette informatisation était de faire en sorte que les infirmières passent plus de temps auprès de leurs patients que derrière leur écran d’ordinateur à remplir des notes. Il n’y a pas si longtemps, les infirmières auxiliaires consacraient 60 % de leur temps aux patients et 40 % à l’administration. Les préposées aux bénéficiaires, pour leur part, rédigeaient leurs suivis à la main, sur papier, et ne pouvaient les transmettre aux infirmières que dans un délai d’approximativement une semaine.
Les nombreux bénéfices de l’informatisation
Aujourd’hui, avec l’informatisation, les infirmières apportent des soins aux patients à raison de 87,3 % de leur temps. Les préposées aux bénéficiaires ont toujours un cellulaire à portée de main, à partir duquel elles peuvent consulter les dossiers des patients et y ajouter des notes facilement. Ainsi, les infirmières sont maintenant à jour beaucoup plus rapidement.
De plus, les nouveaux résidents sont évalués à leur arrivée sur les plans physique et cognitif. Le logiciel novateur est dès lors capable d’assigner les ressources et les services auxquels devraient avoir recours ces résidents. Ce processus est donc considérablement plus rapide et permet aussi la précision.
Finalement, les données sur la médication de chaque patient sont en outre informatisées. Les intervenants y ont accès facilement et sont en mesure de mieux contrôler la prise de médicaments.
L’informatisation n’a, en définitive, que du bon, même sur le plan financier. L’établissement d’hébergement estime qu’il économise en moyenne 300 000 $ annuellement pour son exploitation. Pas étonnant que d’autres lorgnent ce modèle de fonctionnement, des Français comme des Québécois. À ce jour, les directions d’une vingtaine de résidences du Québec ont sollicité Les Jardins Lebourgneuf dans le but d’implanter à leur tour ce système qui garantit l’efficacité du travail et la présence accrue des infirmières et des préposées auprès des résidents.