De récentes études auraient prouvé que la maladie d’Alzheimer n’a pas son siège dans le cerveau, mais bien dans le corps tout entier. Même si elle reste une maladie liée au cerveau, elle s’installerait d’abord dans le corps. Une bonne hygiène de vie est donc fortement conseillée pour la prévenir.
Des études qui changent la donne sur l’Alzheimer
Gina Roberts-Grey a été proche aidante. En connaissance de cause, elle a décidé de soutenir les proches aidants à sa façon. Pendant vingt ans, elle a interrogé des sommités des domaines de la santé et de la gérontologie et a étudié la matière en profondeur. Les résultats de ses travaux ont d’ailleurs été publiés dans des revues de renom. La maladie d’Alzheimer a été l’un de ses sujets de prédilection.
Dans le cadre de cette étude particulière, Mme Roberts-Grey s’est notamment appuyée sur les recherches du docteur James Giordano et sur celles de chercheurs internationaux, dont Weihong Song de l’Université de Colombie-Britannique. Tous ont fait un nouveau constat concernant la maladie d’Alzheimer : elle prendrait sa source dans le corps.
Origine de l’Alzheimer
Ce qu’ils ont découvert pourrait peut-être mener à de nouveaux traitements et à des méthodes de prévention jusqu’alors ignorés, puisque la maladie commencerait par l’inflammation. En fait, le processus inflammatoire, déclenché par différents facteurs, s’étend dans tout le corps et s’amplifie au fil des années. Il peut même atteindre le cerveau, ce qui provoque la création de plaques amyloïdes et d’enchevêtrements synaptiques. Ce sont ces derniers qui sont à l’origine de l’Alzheimer. Les plaques ou les enchevêtrements (on ne sait pas lesquels agissent sur les autres en premier) détruisent les neurones du cerveau, et la maladie se développe.
Mais quelles sont les causes de l’apparition de l’inflammation? Parmi elles, on trouve le diabète de type 2, le surpoids, l’obésité et la présence d’une maladie cardiovasculaire comme l’athérosclérose. Ces problèmes de santé peuvent engendrer des dysfonctions cellulaires qui, elles, ouvrent la voie à l’accumulation de substances chimiques dommageables. « Ces réactions peuvent se produire à l’extérieur du cerveau et entraîner des processus anormaux qui affectent les cellules gliales et nerveuses du cerveau. C’est ainsi que le processus de formation des plaques amyloïdes s’amorce et, ultimement, stimule le développement de la maladie d’Alzheimer », explique le docteur Giordano.
Prévention de l’Alzheimer
Comment donc réduire les risques de contracter la maladie? En mangeant sainement, en s’adonnant modérément à l’activité physique et en se penchant sur des exercices mentaux. Cette combinaison gagnante est un bon pas pour garder son corps et son cerveau en santé et pour favoriser le fonctionnement adéquat des processus cognitifs. Bien qu’elle ne soit pas garante de repousser l’Alzheimer à jamais, elle est du moins une réponse aux gestes préventifs!