Le 1er octobre dernier, l’enquête NETendances 2018 du CEFRIO, Vieillir à l’ère numérique, a été dévoilée au cours de la Journée internationale des aînés. Pour certains d’entre eux, il s’agit d’une évidence : ils doivent se mettre à jour. Et pour d’autres, il s’agit déjà d’une habitude de vie.
Le numérique au quotidien
Les technologies font déjà partie du mode de vie de plusieurs personnes de 65 ans et plus : tablette, connexion Internet, téléphone intelligent, etc. L’enquête du Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO) a rapporté qu’en 2018, ce sont plus de 80 % des aînés qui possèdent une connexion Internet à domicile.
Cet engouement peut être favorisé non seulement par l’ouverture de ces derniers face à la technologie, mais aussi par le fait qu’une connexion Internet est incluse dans la plupart des loyers des résidences pour personnes âgées. Il arrive également que des ordinateurs soient mis à la disposition des résidents dans les aires communes.
Un défi particulier
D’autres personnes âgées aimeraient bien apprendre à se familiariser avec les médias numériques, alors qu’elles observent ce phénomène relativement nouveau. Heureusement, des cours d’introduction à la technologie moderne sont accessibles, soit dans les résidences pour personnes âgées ou dans les centres de loisirs pour les aînés qui vivent encore dans leur propre résidence.
Un optimisme évident
Que les aînés participent ou non à la propagation du numérique au Québec, leur optimisme pour les nouvelles technologies est indéniable. L’étude du CEFRIO a relevé que 58 % des gens questionnés trouvent que la montée du numérique peut aider à briser l’isolement social. On se rappellera que ce problème est causé entres autres par le manque de communication avec la famille et les amis. Ainsi, se munir d’une connexion Internet et savoir en tirer profit peut permettre aux aînés de rester en contact avec des proches.
La technologie au service de la santé
Au total, 22 % des personnes âgées de 65 ans et plus utilisent présentement des outils permettant de suivre leur poids, leur degré d’activité physique, leur tension artérielle ou leur routine de sommeil. Ce nombre augmentera certainement dans les prochaines années puisque l’enquête a relevé un pourcentage impressionnant de 55 % des aînés qui se disent enclins à utiliser un outil similaire dans le but de rester autonomes le plus longtemps possible. Parmi ces accessoires pratiques, on compte :
- Un détecteur de chutes sous forme de bracelet, de collier ou de détecteur de mouvement;
- Des ampoules intelligentes capables de détecter le mouvement dans l’obscurité;
- Des prises de courant avertissant lorsqu’un appareil reste branché pendant trop de temps;
- Un système de voyant lumineux ou de sonnerie pour la prise de médicaments;
- Un calendrier électrique mural avec ou sans voix relevant les évènements de la journée;
- Un robot donnant des conseils sur les tâches quotidiennes.
Bref, le numérique est davantage présent qu’il y a quelques années. Il faut toutefois savoir l’adapter afin que les personnes âgées en fassent une utilisation bénéfique.