Suite à l’entrée en vigueur en mars 2013 de la nouvelle certification des résidences privées pour aînés du gouvernement, plusieurs propriétaires de résidences songent à revoir la vocation de leur établissement, estimant trop sévères et trop coûteuses les exigences pour s’y conformer.
Déjà, des résidences privées pour aînés se sont retirées du processus de certification pour devenir de simples immeubles à logement.
À Montréal seulement, des centaines d’aînés sont ainsi en voie de perdre leurs activités de loisirs, de repas et tous les autres services de soins.
Les nouvelles exigences du gouvernement entraînent des coûts que plusieurs propriétaires sont incapables d’assumer. En se retirant, les établissements ne peuvent toutefois plus offrir certains services, dont les loisirs qui sont au cœur même de la vie des résidents.
Le président du Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA), Yves Desjardins, croit que ces nouvelles exigences affecteront davantage les résidences situées dans les petites municipalités, incapables d’assumer les coûts pour s’y conformer.
L’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP) réclame depuis cinq ans un soutien financier pour aider les propriétaires à se conformer à la règlementation plutôt que de compromettre la sécurité et le bien-être des aînés.
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