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Le cancer colorectal : prévenir pour mieux traiter

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus mortel au Canada et il touche tout particulièrement les 50 ans et plus. Près d’une personne sur 15 va développer ce type de cancer au cours de sa vie. Cependant, la mortalité due au cancer colorectal est en diminution constante grâce aux améliorations des traitements, notamment en chimiothérapie.

Malgré les avancées en recherche médicale, le cancer sous toutes ses formes continue de sévir. Le cancer du poumon étant le plus mortel d’entre tous et le cancer du sein le plus médiatisé, nous oublions que certains types de cancers plus méconnus peuvent aussi frapper sans crier gare, tel le cancer colorectal, qui affecte près d’une personne sur 15 au Canada.

Le cancer colorectal se développe habituellement lentement et est facilement prévisible. Ce type de cancer, s’il est diagnostiqué à un stade peu avancé, peut se guérir facilement.

Qu’est-ce que le cancer colorectal?

Le cancer colorectal se forme à l’intérieur du colon et du rectum, en attaquant les cellules qui tapissent ce long tuyau (le colon et le rectum forment le gros intestin, qui est la dernière partie de l’appareil digestif). Une accumulation de cellules cancéreuses s’y développe ensuite pour former un polype qui, s’il n’est pas retiré, pourra se transformer en tumeur et se propager.

Symptômes à surveiller

  • des selles inhabituelles (souvent plus étroites);
  • la présence de sang (de couleur foncée ou rouge vif) dans les selles;
  • de la diarrhée ou de la constipation prolongée (ou la sensation que l’évacuation des selles est incomplète, que les intestins ne se vident pas complètement);
  • douleurs ou malaises abdominaux (flatulences, ballonnements, crampes);
  • une perte d’appétit ou une perte de poids inexpliquée;
  • une sensation de grande fatigue, de l’anémie;
  • des nausées et des vomissements.

Ces symptômes se ressentent malheureusement lorsque le cancer est à un stade avancé, mais il ne faut pas s’alarmer aux moindres signes : d’autres problèmes de santé peuvent causer certains de ces symptômes. Des tests sont donc nécessaires pour qu’un diagnostic soit posé.

Test de dépistage

Les personnes de 50 ans et plus devraient passer un test de dépistage chaque 2 ans, par leur médecin de famille, même en l’absence de symptômes. Cet examen de routine permettra de prévenir efficacement l’apparition d’un polype.

Plus le cancer colorectal est dépisté rapidement, meilleures sont les chances de l’éradiquer (à un stade précoce, il est guérissable dans plus de 90% des cas). Si la maladie ne s’est pas propagée à l’extérieur du côlon, le traitement est encore plus efficace et rapide.

Il est recommandé de demander à votre médecin une analyse de selles RSOS (recherche de sang occulte dans les selles) ou TIRSOS (test immunochimique fécal). Ce dernier établira vos antécédents familiaux et pratiquera un examen physique (qui peut comprendre un toucher rectal). Il pourra aussi vous conseiller une prise de sang, qui aidera à établir un diagnostic.

Si le diagnostic n’est pas complet et que de forts symptômes sont présents, on pourra prendre des radiographies du colon (avec lavement baryté) ou l’on pratiquera une sigmoïdoscopie (insertion dans le rectum d’un tube muni d’une caméra) ou encore une coloscopie (tube avec caméra qui examine la totalité du colon). Cependant, seul le prélèvement de tissus sur le polype (biopsie) et leur examen au microscope permet d’établir un diagnostic définitif.

Les personnes dont un membre de la famille a déjà eu la maladie devraient demander ces tests plus fréquemment, ainsi que les personnes ayant déjà eu un diagnostic de polype bénin ou de maladie inflammatoire (colite ulcéreuse ou maladie de Crohn).

Pour diminuer les risques

Une alimentation riche en fruits, légumes et fibres, mais pauvre en graisse animale, permet de réduire l’incidence du cancer colorectal. L’activité physique, le maintien d’un poids santé et l’absence de tabagisme ou d’alcoolisme abaissent aussi le risque de contracter une tumeur du cancer colorectal, en plus d’améliorer l’état de santé général!

Si vous avez 50 ans et plus, n’hésitez pas : même en l’absence de symptômes, demandez un examen de vos selles à votre médecin. C’est une précaution judicieuse et une sage décision pour une vie en santé.

Liens utiles

Sources

L’Association canadienne du cancer colorectal a fourni des informations pertinentes qui ont été compilées pour la rédaction de cet article.

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