Après Paris, Lausanne, Rotterdam, Barcelone et Madrid… Québec! Le MNBAQ accueillera en primeur nord-américaine cette exposition, dont chacun se rappelle le succès critique et public au Jeu de Paume.
Réalisée par le Musée de l’Elysée à partir des archives de la famille Halsman, cette exposition met pour la première fois en lumière l’ensemble de la carrière du photographe américain depuis ses débuts à Paris dans les années 1930, jusqu’à l’immense succès de son studio new-yorkais, entre 1940 et 1970. Arrivé à Paris grâce au soutien du ministre français, Paul Painlevé, Halsman y restera dix ...
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Après Paris, Lausanne, Rotterdam, Barcelone et Madrid… Québec! Le MNBAQ accueillera en primeur nord-américaine cette exposition, dont chacun se rappelle le succès critique et public au Jeu de Paume.
Réalisée par le Musée de l’Elysée à partir des archives de la famille Halsman, cette exposition met pour la première fois en lumière l’ensemble de la carrière du photographe américain depuis ses débuts à Paris dans les années 1930, jusqu’à l’immense succès de son studio new-yorkais, entre 1940 et 1970. Arrivé à Paris grâce au soutien du ministre français, Paul Painlevé, Halsman y restera dix ans, jusqu’en 1940. Une décennie pendant laquelle il collabore avec les magazines Vogue, Vu et Voilà et réalise les portraits de nombreuses célébrités comme Marc Chagall, Le Corbusier ou André Malraux. Il expose plusieurs fois à la galerie avant-gardiste de la Pléiade, aux côtés de photographes comme Laure Albin Guillot, exposée en 2013 au Musée de l’Elysée. En 1940, l'invasion allemande le contraint à fuir pour New York avec sa famille. Il y travaille pour de nombreux magazines américains, dont Life, pour lequel il réalisera 101 couvertures et qui l’entraînera à la rencontre des célébrités du siècle: Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Duke Ellington, le duc et la duchesse de Windsor, Richard Nixon, Albert Einstein pour n’en citer que quelques-unes.
C’est en 1921 que Philippe Halsman (1906-1979) découvre le vieil appareil photo de son père, et parle de « miracle » lorsqu’il développe ses premières plaques de verre dans l’évier de la salle de bain familiale. Il a 15 ans, et c’est le premier contact avec la photographie de celui qui va devenir l’un des plus grands photographes du 20e siècle. Loin d’être uniquement un photographe de célébrités, Philippe Halsman n’aura de cesse, toute sa vie, d’expérimenter et de repousser les limites de son médium. Il collabore notamment, pendant plus de 30 ans, avec Salvador Dalí et invente la jumpology, qui consiste à photographier ses modèles en train de sauter, développant ainsi une véritable approche psychologique du portrait.
Une large sélection d’images exclusives et de documents originaux seront présentés dans cette exposition rétrospective, apportant un éclairage unique sur l’œuvre d’un photographe exceptionnel et atypique.
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